samedi 4 janvier 2014

At the risk of being shot down... last post for now


As I have journeyed along the path to understanding one particular gay person, and gays in general, I have learnt an awful lot, & I have been changed.What I fundamentally believe has not changed, but what that means has, & above all, my attitudes have been challenged & changed.

Where the rubber hits the road is whether any of us recognizes that our relationships are never perfect, always marred by us wanting to call the shots & not God. Am I willing to let Him help me find the way back, or onwards, to Him in the first instance, & then in my relationships? I believe that God can heal our distorted personalities, identities & relationships, & that He longs to do so. But it is humiliating for us to realize that we need this, & that above all intimacies, we need intimacy with Him.

What has struck me with force as I studied yet again during advent, the texts that tell us the story of God coming to us in the person of Jesus of Nazareth, was how two very ordinary, lowly people, Joseph & Mary, were willing to accept God’s irruption into their lives. They chose to allow Him to change their short-term plans & their long term personal stories for ever. And because of that, they allowed God to unfold His age long plan to rescue us human beings from our headlong rush to ruin.

And so I finish my first post in 2014 by repeating the quote from St. Ignatius of Loyola…
"There are very few people who realize what God would make of them if they abandoned themselves into his hands, and let themselves be formed by his grace."

I find that an enticing risk. What about you

Au risque de ma faire descendre: dernier mot pour le moment

Sur mon cheminement pour comprendre une personne gay en particulier, et les gays tout court, j'ai beaucoup appris, et surtout, j'ai subi des changements. Non pas des changements dans ce que je crois, mais plutot des changements dans le sens de ce que je crois et au-dessus de tout, des changements dans mes attitudes.

Là où le bat blesse, c'est dans la façon dont nous voyons nos relations avec les autres, famille, amis etc. Suis-je prête à reconnaître que toutes ont des failles, qu'aucune ne soit pas parfaite, toujours tâchée comme elle est par ma volonté de ne faire qu'à ma tête, sans référence à Dieu. Suis-je d'accord de faire appel à Lui pour m'aider à retrouver le chemin, vers Lui en premier lieu, et dans mes relations? Je crois que Dieu peut guérir nos personnalités, nos identités, nos relations, et qu'Il n'attend que de faire cela. Mais c'est un peu humiliant, n'est-ce pas, de nous rendre compte que nous en avons besoin! Et qu'au-dessus de toutes relations intimes, c'est l'intimité avec Dieu dont nous avons besoin.

Ce qui m'a frappée dans ma relecture des textes bibliques qui racontent l'histoire de Dieu qui descend, et qui vient vers nous en la personne de Jésus de Nazareth, c'est le fait que deux personnes, à premier abord tout ordinaires, tout pauvres, aient accepté que Dieu fasse irruption dans leurs vies. Ils ont choisi de Lui permettre de changer leurs plans à court terme et leurs histoires personnelles à longue terme, à tout jamais.Et grâce à cela, ils ont permis à Dieu de mettre en action son plan de venir à la rescousse de l'humanité dans sa course entêtée vers la ruine.

Alors je termine mon premier post de la nouvelle année en répétant St.Ignace de Loyola...
 "Il ya très peu de gens qui se rendent compte de ce que Dieu ferait d'eux s'ils s'abandonnaient dans ses mains, et se laisser former par sa grâce."

Je trouve ce risque tentant. Et vous?

12 commentaires:

  1. Je ne suis pas certain d'avoir bien saisi ce que tu "crois" en lisant cet article mais je reste convaincu que: Lorsque l'on découvre qu'il n'est pas plus "honteux" d'avoir une orientation sexuelle "non conventionnelle" que de ne pas avoir la peau blanche, notre rapport aux autres ainsi que notre bien-être personnel s'améliore. Si c'est dans ce sens que tu chemines, tu ne seras pas "descendue" mais bien au contraire "montée" sur un chemin de liberté.
    Amitiés, Jean-Pierre

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  2. Hello Jean-Pierre! Merci d'avoir réagi! En fait, il faut lire tous les posts qui ont précédés pour mieux saisir. Pour moi l'essentiel n'est pas notre orientation mais ce qu'on en fait, et surtout si je prends Dieu en compte dans mes réflexions, mes décisions, ma vie tout court - ou pas. C'est un choix.
    Et je n'ai pas le droit d'appeler quelqu'un de tous les noms ou de le juger s'il ne fait pas le même choix que moi. Par contre, j'ai le droit de penser différemment et de ne pas être jugée non plus. Ce que je crois profondément, c'est que le Dieu de Jésus Christ veut notre bien, nous aime et nous veut libre. Néanmoins, cela ne nous est possible que si nous sommes prêts à lui faire confiance et à le suivre au plus près. Comment le suivre, savoir ce qu'Il veut? Je le trouve dans la personne de Jésus, dans la Bible et avec l'éclairage de son Esprit j'essaie de comprendre et de mettre en pratique. Non pas des lois/règles, mais Jésus dans sa façon.

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  3. Hello ! Je ne suis pas souvent sur le blog et je n'avais pas vu que tu m'avais répondu.
    Effectivement, il appartient a chacun de vivre sa sexualité comme il l'entend et selon son orientation dans le respect de l'autre.
    Je suis cependant d'avis qu'il faut être vigilant face aux dangers des idéalismes. Sans juger qui que ce soit, je me permets de mesurer certaines idées homophobes ou racistes pouvant restreindre nos libertés.
    Amitiés, Jean-Pierre.

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  4. Hello Jean-Pierre! Tout à fait, nous sommes appelés à mesurer, c'est à dire réfléchir autour n'est-ce pas? Tout en se rendant compte que ce que l'un décrira comme homophobe, l'autre pas, et que là nous sommes dans le domaine des avis.
    Je trouve intéressant que tu soulève la question de la restriction des libertés personnelles. Question O combien difficile. Que je sache, il est impossible de garantir la non-restriction pour tout le monde, même si nous aimerions pouvoir le faire! Je pense que nous sommes parfois appelés à nous restreindre nous-mêmes pour le plus grand bien de notre communauté ou nation.
    Amitiés
    Jane

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  5. Hello Jane, Je faisais mention ici beaucoup plus aux libertés de la collectivité que personnelles. En références aux conséquences des idéaux dans l'histoire de nos sociétés.
    Dans le cas de l'homosexualité, je ne vois pas en quoi la pratique peut avoir un quelconque effet néfaste sur l'individu ou à la société. Etant bien entendu que quel que soit notre orientation sexuelle, nous sommes soumis à des restrictions. L'Abus des meilleures choses pouvant conduire à la catastrophe.
    Amitiés,
    Jean-Pierre

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    1. Ah! Merci Jean-Pierre, pour cette précision, je vois ce que tu veux dire. Et je te suis dans presque tout. Par rapport à la pratique de l'homosexualité, et en quoi cela peut avoir un effet néfaste, et je veux être claire, je ne parle pas d'orientation, cela dépendra de ce qu'est notre cadre de référence, évidemment. C'est cela que j'ai essayé d'expliquer dans un de mes blogs précédants. D'après ce que je comprends du message biblique, qui se dit etre message de Dieu pour nous êtres humains, la pratique est néfaste puisqu'Il nous a créé pour être en complémentarité entre deux différences. Mais le fait que depuis belle leurette nous, êtres humains, ont dévié de Ses intentions pour nous, fait qu'en ne part pas de zéro! Donc, la question qu'Il nous pose: que voulons-nous? Lui faire confiance dans nos déviances et luttes? Ou pas? (Entendons-nous bien, il ne s'agit de loin pas uniquement de l'homosexualité! Les relations hétérosexuelles peuvent être bien déviantes aussi et non conforme à ce que Dieu avait prévu pour nous - qui est toujours pour notre bien, pour nous libérer, et non pour nous assujetir.
      Mais la société n'est pas fait que de personnes qui se réfèrent à Dieu, et chacun peut avoir son avis et ses choix.
      Amitiés, et un grand merci d'être entré en dialogue avec moi, ce qui m'aide dans mon propre cheminement de vie. Je ne désire que d'aimer, même si cela passe parfois par l'authenticité de dire ce qu'on pense!
      Jane

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  6. Merci Jane pour tes réponses et la franchise de tes propos. Cela me pose quand-même une question:
    Si déviance il y a, dans les faits réels, où fixes tu la limite entre déviance et conformité ?
    Je pense que si magnifique que puisse être un plan divin, nous restons toujours soumis à notre condition naturelle.
    Dans la nature ou la réalité, il n'y a pas des hommes d'un côté et des femmes de l'autre. C'est pourquoi je ne parle pas de déviances mais plutôt de différences tout comme il y a des noirs, des blanc etc..Et tout ce qui se trouve entre deux.
    L'affirmation "la pratique est néfaste puisqu’il nous a créé pour être en complémentarité entre deux différences" m’apparaît comme n'étant pas en adéquation avec les réalités de notre condition humaine. Pour moi, ce qui est parfois néfaste, c'est de vouloir réaliser une idée ou essayer de chercher à mettre en conformité du naturel avec un plan divin. C'est ma compréhension de l'évangile.
    Amitiés,
    Jean-Pierre.

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    1. Hello Jean-Pierre,
      Désolée pour mon silence... essayé, pas pu!
      Ce que je comprends de la nature et de la réalité, et aussi dans le texte biblique, c'est qu'il y a masculin et féminin, homme et femme. Ils ne sont pas séparés, mais différents à bien des égards, tout en ayant bp en commun. Et il est vrai, que dans le masculin/l'homme il y a des traits féminins, et dans le féminin/la femme, il y a des traits masculin.
      Je crois que cela fait partie de cette mystérieuse réalité qui est en Dieu tout d'abord, et qui par la suite se trouve en nous, créés à son image.

      Dans ma compréhension de l'Evangile, ce qui se trouve dans le domaine naturel peut être transformé par Dieu. C'est une offre qu'il nous fait. D'ailleurs, Jésus a souvent demandé aux personnes qui voulaient son aide: que veux-tu? Donc il nous offre la possibilité d'être rendu "intègre" ou "entier" - que ce soit dans nos corps, nos émotions ou notre esprit. Et il attend sur notre réponse.

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  7. Merci Jane pour ta réponse qui suscite en moi toujours des questions.
    Mis a part les aspects biologiques y-a-t’il vraiment des différences dans les aspirations et les besoins fondamentaux entre les hommes et les femmes ?
    C’est quoi un trait féminin ou un trait masculin ? Comment définir si un trait est féminin ou s’il est masculin ? N’est-ce pas plutôt une notion culturelle et subjective pouvant évoluer dans l’espace et dans le temps ?
    La lecture de ton livre "Je prends des antidépresseurs, Dieu merci!" suffit à nous convaincre qu’il n’est pas si évident de répondre à un appel et voir Dieu transformer du naturel dans nos corps. Si c’était vraiment le cas, l’Aloé vera deviendrait une plante inutile et les antidépresseurs invendables.
    Pour moi, l’évangile c’est que quelque soit son orientation sexuelle sa couleur de peau ou sa nationalité, « il n'y a plus ni homme ni femme…; car tous vous êtes un en Jésus-Christ ».
    L’intégrité n’est pas de ce monde et l’on peut accepter son état naturel et user de produits naturel pour soigner ses maux naturels ou assouvir ses aspirations naturelles. Dans le respect d’autrui naturellement.
    Je suis libéré du besoin de me rendre intègre ou entier, Dieu merci !

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  8. Rebonjour, Jean-Pierre! J'ai déménagé! Alors voilà pour le grand silence encore une fois. Je suis d'accord avec toi que nous ne pouvons pas être complètement "entiers" dans cette vie. Le poursuivre serait terriblement décevant! Mais par contre, nous pouvons être rendu davantage entiers, et cela non seulement par une action divine, mais aussi par des médicaments. Donc, ce serait bête de ne pas profiter de ce qui existe et qui peut nous aider dans ce sens, Aloë Véra, antidépresseurs, et j'en passe.
    Par contre, quand on parle de guérisons intérieures du genre, la peur de mourir comme c'était pour moi il y a 4 ans, là, il s'agit d'une intervention directe de Dieu. Et c'est Lui qui a tout dirigé dans mon cas, je n'avais pas la moindre indice que cela allait se passer. Mais je savais que j'en avais besoin!
    Un autre exemple du genre, chercher la force de s'abstenir de relations sexuelles en dehors du mariage (queleque soit son orientation): là aussi il y a un dialogue, une complicité entre Dieu et moi qui touche des domaines de volonté, de sentiments et émotions, de Présence, d'effort, de promesses... Je dirais que cela concerne notre orientation de coeur surtout, vers le Seigneur ou vers moi-même?
    C'est tout pour cette fois. Que sa paix te dirige et te comble, Jane

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  9. Hello !
    Oui, mais je ne comprends toujours pas bien pourquoi se priver de médicaments ou autre thérapies qui peuvent aider quelqu’un de souffrant si les effets secondaires ne sont pas pire que le mal.
    Je ne vois pas bien non plus pourquoi il faudrait chercher la force de s'abstenir, ou simplement de s’abstenir, de relations sexuelles en dehors du mariage. Il me semble que c’est plutôt à l’intérieur du mariage qu’il faut chercher une force si l’on désire rester fidèle à son partenaire.
    Quant à la peur de la mort, j’ai constaté dans mon entourage un paradoxe. Ceux qui m’ont avoué craindre le plus la mort, sont ceux qui croient et prône le plus fermement à une vie des plus extraordinaire après la mort justement.
    Ne penses-tu pas que c’est la vie ou la difficulté de vivre qui pose problème à l’Homme plutôt que l’idée de la mort ?
    Personnellement, je pense que plus on est libre de penser, plus on se rapproche de la vie et peut-être aussi de l’évangile.
    Amitiés,
    Jean-Pierre

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    1. Hello Jean-Pierre,
      J'étais sure de t'avoir répondu, mais je n'en trouve pas trace. J'en suis désolée.
      Par rapport à l'abstention de relations sexuelles en dehors du mariage, ma compréhension du désir de Dieu exprimé dans la Bible, et différentes places, c'est que les relations sexuelles sont à expérimenter dans le cadre du mariage, dans le cadre d'une alliance, d'une promesse de fidélité.
      Pour la peur de la mort je n'ai pas trouvé la même tendance que toi. Un hazard?
      Je suis d'accord avec toi que nous avons le plus grand besoin de liberté dans nos pensées. Ce qui ne veut pas dire qu'on va tout exprimer n'importe quand et n'importe où, mais on ne refoule pas. Je crois fermement que Dieu nous appelle à un dialogue vrai et libre avec Lui, et c'est cela qui nous permet de prendre du recul, de recevoir un autre regard - le sien - d'être transformé et d'éviter une pratique de certaines de nos pensées pour ne pas nuire à mon prochain. Mais là, il ne s'agit pas de refoulement mais d'un choix assumé librement.
      Bonne semaine!
      Jane

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