mercredi 5 mars 2014

Un week-end "aha!"



Fin janvier, début février, j’ai vécu un week-end complètement hallucinant : vendredi et samedi je traduisais Becky Pippert (Out of the Saltshaker) lors de sa conférence à Emmaüs sur l’évangélisation; dimanche on me demande de donner le message dans deux cultes en faisant référence à mon livre,  « Je prends des antidépresseurs, Dieu Merci ! »

Ne me regarde pas, sinon je vais rater!
Traduire Becky, qui vit et a reçu le même message que moi, c’était tout simplement la joie ! Faire découvrir Jésus en devenant semblable à lui, non seulement dans notre « être » mais dans le « faire », c’est-à-dire, avec son attitude, en étant juste des êtres humains normaux. Peut-être que le point central de cette incarnation de Jésus en, et à travers de, nous, c’est que cela se passe dans notre faiblesse. Car ce n’est que dans la réalisation et l'acceptation que nous sommes faibles que nous comptons réellement sur Dieu pour agir dans l'autre et à travers nous.

Enchaîner en parler de mon expérience de la dépression, sur vingt-sept ans, et mon besoin d’antidépresseurs à long terme, c’était parler de ma faiblesse. Et alors que je parlais pour la 3ème fois ce dimanche du 2 février, je me suis rendu compte que ces deux messages que j’apportais le même week-end n’en faisait qu’un : Hallucinante révélation ! Dieu se plaît à se révéler à d'autres à travers moi, avec ma dépression, avec mes failles. Je n'ai pas besoin "d'être à la hauteur" - juste d'être vrai.

Cette semaine, dans "mon moment sacré" j'ai lu l'histoire d'enfants qui découvrent pour la première fois comment faire des petits gâteaux (cup cakes). En humant l'odeur délicieuse qui sortait du four, l'un d'eux se penche pour regarder à travers la vitrine et dit: Purée! On y met de la pâte sans forme et ce sont des gâteaux qui en sortent !

Peut-être une image pour parler de ce que Dieu peut faire avec moi, si je veux bien?
 

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