mardi 4 décembre 2012

Mirror image/ Image mirroir

Christianity that provides answers to questions not being asked, rather than providing solutions to the daily tyranny of crushing needs and tantalising hopes, will remain a half-measure with multitudes of patronising, but half-hearted adherents who, in the time of crisis, will always resort eslewhere for "realistic" answers.

So wrote Kwame Bediako, a Ghanaian theologian, in his book, Jesus in Africa. Amazing! I would have thought it might be someone in Europe talking about how people outside the Church see the Church over here. It seems to me that this reflects pretty accurately the challenge the Churches in the West are facing. It reminds me of what a friend, aged 95, said just two years before his death: I have finally learnt to listen to what people are saying, and not give them answers to questions they aren't asking. Now that's a gobsmacker! First for the sheer humility of a 95 year old admitting to such a thing, and second for the sheer simplicity of the lesson he passed on to those of us listening to him.

Here's another thought provoker from Bediako's pen: But if Christ were to appear as the answer to the question that Africans are asking what would he look like? What Bediako was getting at was the way Christ was presented to Africans, and the Scriptures read by them: From within a Western cultural frame of reference, not an African one*.

Which makes me wonder, if Christ were to appear within today's Western cultural frame of reference, what would he look like?

Thank you, Professor Bediako, for your perceptive observations and questions. And congratulations to my colleague and friend, Sue Arthur, for her brilliant MA dissertation, The Word in West Africa, which enabled me to discover yet more pearls from this remarkable theologian.

* There is, of course, more than one African cultural frame of reference, but the point remains valid for any of them.

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Une foi chrétienne qui donnent des réponses à des questions que les gens ne se posent pas, au lieu de répondre aux besoins écrasants de leur lot journalier et à leurs espoirs désespérants, restera une foi de demi-mesure qui conduira ses "fidèles" sans conviction à chercher ailleurs, en temps de crise, pour des réponses plus "prometteuses".

Ainsi écrit Kwame Bédiako, théologien ghanéen, dans son livre Jesus in Africa. Incroyable! J'aurais cru entendre un européen au sujet de l'Église en Occident, vue par les gens hors Église. Il me semble que cela reflète de façon assez juste le défi auquel l'Église en Occident fait face actuellement. En même temps, cela me rappelle une remarque faite par un ami, âgé de 95 ans, deux ans avant sa mort: J'ai enfin appris à écouter ce que les gens me disent, au lieu de leur donner des réponses à des questions qu'ils ne se posent pas. Voilà une confession renversante! D'une part, quelle humilité de la part de ce vieil ami; et d'autre part quelle lucidité dans la leçon qu'il nous a passée.

Une deuxième pensée à effet miroir de Bédiako : Si Christ apparaissait en réponse aux questions que se posent les Africains, à quoi ressemblerait-il? Il disait cela à cause de la manière dont le Christ a été présenté aux Africains: dans un cadre culturel de référence occidental. Ainsi les Africains lisaient la Bible à partir de ce même cadre, qui n'était pas le leur*.

Ce qui m'amène à penser: et si Christ apparaissait dans le cadre culturel de référence actuelle en Europe, à quoi ressemblerait-il?

Merci au Professor Bédiako pour ses observations et questions percutantes. Et bravo à mon amie et collègue, Sue Arthur, pour sa dissertation de Master, The Word in West Africa, qui m'a fait découvrir encore des perles de ce théologien remarquable.

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