Il y aurait encore beaucoup à dire autour de mon sujet, mais en fait, l'essentiel sur la question "gay," c'est mon attitude, nos attitudes - gay, hétéros, chrétiens, athées...
Nos attitudes se traduisent, se laissent voir, par nos actions et nos mots. Je m'arrête pour cette dernière fois sur les mots. Quelle puissance émanent de nos mots! Avec un seul mot, une seule épithète, je peux détruire, blesser, relever, encourager, accueillir ou rejeter.
Avec un "homosexuel" ou un "homophobe", dit avec dédain, colère ou violence la guerre est entamée, les défences sont dressées, les oreilles sourdes et les coeurs fermés. Et cela ne va pas en se simplifiant maintenant que le sujet est devenu médiatisé et politisé. Je dois, en tant que citoyen responsable, voter au sujet de l'éducation sexuelle au niveau scolaire. Je n'ai pas envie que des jeunes qui luttent avec leur identité et se diraient gay soient stigmatisés. Il me semble que nous devons admettre que cela fait partie de la réalité. Mais je ne veux pas non plus que les relations sexuelles entre personnes du même sexe soient considérées comme étant tout simplement l'objet d'un choix personnel et que cela soit "la même chose" que les relations sexuelles entre un homme et une femme.
Rien qu'en disant cela, je sais que je cours le risque d'être appelée "homophobe." Mais ce mot veut dire quoi? Litéralement cela veut dire "peur du semblable." De nos jours on trouve la définition "quelqu'un qui est hostile aux homosexuels, ou à la homosexualité." (Petit Larousse enligne.) Cela veut dire quoi, être hostile? Pour moi cela veut dire: "vouloir du mal à quelqu'un". Le même dictionnaire dit, "qui se conduit en ennemi ou est aggressif." Je ne les combatis pas, je ne prends pas d'initiatives contre eux à quelque niveau que ce soit. Je parle en tant que citoyen qui a droit à la parole libre. Cela fait partie des droits de l'homme.Or, avec l'arrivé du politiquement correcte, ce droit fondamental qui est la base de toute discussion et entente, et bafoué parfois violemment pour ceux qui ne sont pas d'accord avec "la ligne". Contre cela je me bat. Faire taire l'opposition ne nous fait jamais avancer dans la fraternité humaine.
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jeudi 17 septembre 2015
dimanche 30 mars 2014
Oser la différence! / Dare to be different!
C’est ce que j’ai lu sur la valise noire de la jeune dame
devant moi, en entrant hier dans le monorail de l’aéroport de Gatwick me rendre
au terminal sud pour ma correspondance à Newquay.
Pendant le vol précédant, entre Genève et Gatwick, je venais de lire un
article de journal sur l’introduction délibérée mais subliminale de la théorie
du genre dans les écoles en Suisse. Je
cite : « Il n’est jamais question de la théorie du genre, mais il
s’agit d’une propagande qui, sous couvert de l’égalité, va jusqu’à éliminer
toute différence entre garçons et filles. » Et à un enseignant de dire : « Oui – à des programmes de prévention
sur le respect, le mobbing ou la différence religieuse. Non – lorsque l’école, au
nom de la prévention contre l’homophobie, se met au service d’une doctrine…
les cours d’éducation sexuelle peuvent informer, mais pas diffuser des idées.»*
Je trouve plus
dangereux encore ces paroles de la sénatrice Laurence Rossignol : « les enfants n’appartiennent pas à
leurs parents : » Sous-entendu: ils appartiennent à l'école? Parce que les parents sont biaisés mais pas
l’école?
Nous sommes en train de vivre une époque où, au nom de la tolérance
– c’est-à-dire la tolérance pourvu que ce soit politiquement correcte, il n’est plus toléré
de ne pas être d’accord. Nous pouvons afficher notre différence quand il s’agit
de valises, ou de parfums, ou de vêtements (quoique, la mode est assez dictateur…) mais plus dans la pensée. En fait, nous sommes en train de tuer la tolérance et d'annuler le droit à la liberté d'expression et de pensée pour lesquelles tant de nos ancêtres ont lutté.
Sommes-nous, en fait, à un pas de régimes totalitaires en Europe?
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DARE TO BE DIFFERENT!
That's what I read on the black suitcase of the young lady just ahead of me as we boarded the monorail for the South Terminal at Gatwick airport where i was to take another flight, to Torquay.
During the preceding flight, from Geneva to Gatwick, I had been reading an article about the deliberate, but well disguised introduction of the Gender Theory into our Swiss compulsory school system. I quote: "It's never overtly a question of the Gender Theory, but rather a question of propaganda which, beneath the cover of "equality", aims to eliminate any & all differences between girls & boys." One teacher puts it this way: "YES - to prevention programs to promote respect, fight mobbing & victimizing racial differences. NO - when schools adopt a doctrine, in the name of the prevention of homophobia... sexual education at school should inform, but not diffuse ideologies."*
I find the remark of the senator, Laurence Rossignol, even more dangerous: "Children do not belong to their parents." The implication being that they belong to the school? And that parents are biased but not schools?
It seems to me that we are at a time when in the name of tolerance - that is tolerance that accepts only the politically correct, it is no longer tolerated to not agree! We can dare to be different in the choice of our suitcases, our perfume & our clothes (although fashion is pretty dictatorial... ) but no longer in our thoughts. We are, in fact, in the process of killing tolerance & of cancelling out freedom of speech & thought for which our ancestors fought.
Are we, in Europe, but one step from totalitarian regimes?
vendredi 29 mars 2013
Au risque de me faire descendre 2
Trève de Pâques?
Non, pas vraiment. En fait, Pâques me rappelle un autre a priori fondamental quand il s'agit de discuter d'un sujet aussi miné que celui de l'homosexualité...Personne n'est parfait.
Personne peut réclamer qu'il n'ait jamais fait de faute, n'ait jamais omis de faire le bien, n'ait jamais eu une pensée dont elle avait honte; ni moi, ni toi qui me lit.
Hier j'ai médité, (en anglais) sur le récit de la veille de Pâques, de cet instant incompréhensible pour les disciples où Jésus se met à la place de l'esclave, ou de la femme s'il n'y en avait pas, et s'est mis à laver les pieds des disciples selon la coûtume d'hospitalité d'alors.
Jésus savait que l'heure était venue pour lui de quitter ce monde pour s'en aller auprès de son Père... Jésus savait que le Père avait tout remis entre ses mains, qu'il était venu d'auprès de Dieu et allait retourner auprès de lui.
Jésus savait d'où il venait... et pourquoi, et où il allait... et pourquoi. Je ne pense pas qu'il savait uniquement de la tête. Je pense qu'il le savait dans ses tripes et c'est à partir de là qu'il puisait la force d'aller de l'avant au risque de se faire descendre. Son identité était lié à Dieu, qu'il nommait "mon Père".
Après leur avoir lavé les pieds, il remit son vêtement et se rassit à table. Alors il leur dit:
---Avez-vous compris ce que je viens de vous faire? (Semeur)---Savez-vous ce que je viens de vous faire? (Du grec.)
Je n'ai aucun problème avec la traduction du Semeur de cette question du Seigneur, mais la version anglaise dans laquelle je l'ai lue employait "know", ce qu'on trouve en l'occurrence dans le grec. Je me suis demandé si l'auteur de l'évangile ne l'ait pas fait exprès, d'employer le même mot? Savez-vous, non seulement dans la tête, mais dans les tripes, ce que je vous ai fait?
Savons-nous, dans nos tripes, ce que Jesus Christ a fait pour nous? Voilà notre Pâques.
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At the risk of being shot down 2 - Easter Truce?
Not really. In fact, Easter reminds me of another fundamental a priori that needs to be stated when dealing with such an explosive subject as homosexuality...No-one is perfect.
No-one can claim that they have never done anything wrong, never omitted to do right, or never thought something of which they were ashamed; not me, not you who are reading these lines.
Yesterday I was meditating on the Easter eve story, on that incomprehensible moment, for the disciples, when Jesus took the role of the slave, or the woman if there wasn't a slave, and started washing the disciples' feet, as was Jewish custom of hospitality at that time.
Jesus knew that his hour had come to depart from this world and go to the Father... Jesus, knowing that the Father had given all things into his hands, and that he had come from God and was going to God...
Jesus knew where he had come from... and why, and he knew where he was going... and why. I don't think he just knew it for a fact. I think he knew it deep down in his guts, and it's from there that he drew the strength to carry on at the risk of being shot down. His identity was linked with God's, whom he named, "my Father."
After he had washed their feet, had put on his robe, and had returned to the table, he said to them, “Do you know what I have done to you? (NRSV)
I wondered to myself, as the train drew near to my destination, whether the author of this gospel didn't use the word "know" in both cases on purpose? Do you know what I've just done to you? Do you know it not just as a fact, but in your guts?
Do we know, deep down inside, what Jesus Christ did for us? That's Easter for you.
jeudi 21 mars 2013
Au risque de me faire descendre...
Eh oui, bien que la tolérance soit préchée en tout lieu et à tout niveau, il semble que ce soit une tolérance à exceptions... car il y a le politiquement correcte qui est entré en jeu sur la pointe des pieds pour se faire proclamer et réclamer comme critère de limitation au droit à la parole! Je cours le risque alors de me faire brûler comme hérétique politique. Tant pis! L'être humain est trop précieux pour se cacher derrière le politiquement correcte.
Car j'aimerais amorcer une réflexion sur un sujet tabou: l'homosexualité. Je suis consciente du risque d'être mal comprise, de part et d'autre... le terrain est, après tout, miné. Mais par respect pour les personnes qui se voient cantonner dans une boîte étiquettée "homosexuel," par désir de considérer une question qui soulève des réactions émotionnelles fortes du côté chrétien, et par nécéssité personnelle, je m'y lance. {Clique sur le lien en bas de l'anglais pour poursuivre...}
Because I would like to get going some thought on a taboo subject: homosexuality. I am aware that I run the risk of being totally misunderstood, from different sides... it does consist, after all, in walking on mined territory. But out of respect for people who are put in the box marked "homosexual," out of the desire to think about a question that sparks strong emotional reactions from many Christians, and because I need to do it for personal reasons, I'm going for it.
Car j'aimerais amorcer une réflexion sur un sujet tabou: l'homosexualité. Je suis consciente du risque d'être mal comprise, de part et d'autre... le terrain est, après tout, miné. Mais par respect pour les personnes qui se voient cantonner dans une boîte étiquettée "homosexuel," par désir de considérer une question qui soulève des réactions émotionnelles fortes du côté chrétien, et par nécéssité personnelle, je m'y lance. {Clique sur le lien en bas de l'anglais pour poursuivre...}
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At the risk of being shot down ...
Well, yes, it could come to that, by words that it! Because although the word tolerance has become the universal value to be applied in all circumstances, it has been hijacked by the concept of "politically correct," which has also crept into today's value system on tip toe and is now a major criteria for limiting the freedom of speech, itself a value people have died for. I am well get shot down as a political heretic. Too bad. human beings are worth far more than being considered politically correct.Because I would like to get going some thought on a taboo subject: homosexuality. I am aware that I run the risk of being totally misunderstood, from different sides... it does consist, after all, in walking on mined territory. But out of respect for people who are put in the box marked "homosexual," out of the desire to think about a question that sparks strong emotional reactions from many Christians, and because I need to do it for personal reasons, I'm going for it.
lundi 21 mai 2012
Regarder... et voir
C'était notre deuxième petit tour guidé où il sélectionne certaines oeuvres pour nous les commenter. Souvent il relève les traits communs ou les différences entre plusieurs tableaux ou deux artistes. Ou bien il fait ressortir ce qui caractérise un artiste donné, souvent en rapport avec leur vie.
Ainsi hier, nous avons regardé la taille des personnes dans un tableaux qui est proportionnellement trop petite, mais qui est fait exprès pour donner de la grandeur au reste du tableau.
Encore une fois nous avons profiter des yeux de l'historien de l'Art qu'est notre fils pour non seulement regarder, mais pour aller plus loin, et voir ce que nous n'aurions probablement même pas remarqué. Je trouve que cette distinction entre regarder et voir s'applique à la méditation de la Bible: on peut la lire, et on peut la saisir dans sa profondeur. Dans les deux cas, il faut savoir s'attarder et contempler.
mardi 16 août 2011
Le 16 août
La connexion internet est vraiment difficile ici, ceci aurait dû être posté hier. Désolée.
Nous sommes arrivés au centre de la Fondation Espace Afrique CIEVRA avant hier à 13 heures. Mais attendez, c'était une expérience intéressante.
Depuis le vendredi 12 août nous essayions de savoir quand on allait nous transporter ici et on recevait la réponse, « dimanche soir ou lundi matin ». Nous avons posé la même question le samedi 13 et le dimanche 14, et on a reçu la même réponse, dimanche soir ou lundi matin. Pas question de faire des plans pour quoi que ce soit. Arrivé à 17h30 le dimanche après-midi, nous avons interprété le silence de la part de nos hôtes comme voulant dire, pas ce soir mais demain matin. Nous n'avons donc pas fait nos valises; nous avons eu raison!
Le lendemain nous les avons faites, puis nous nous sommes promenés au bord de la mer, magnifique pourvu qu'on ne se hasarde pas trop près de l'eau. Toujours pas de téléphone de nos hôtes. Nous avons pu lire nos bouquins tranquillement, et on a attendu 10h30. Là John a téléphoné chez un collègue de Wycliffe Bénin. Ah! On allait nous prendre après avoir cherché quelqu'un à l'aéroport, vers 11h45. Nous voilà en route, enfin, pour CIEVRA, mais nous avons fait quelques détours pour chercher une carte SIM pour le participant de la consultation fraîchement arrivé. Nos collègues se sont démenés pour en dénicher une, ce qu'ils ont fini par faire. Ce n'est un exemple de leur hospitalité sans bornes.
Au portail bien gardé de la Fondation Espace Afrique notre collègue Blaise a dû aller nous annoncer à l'intérieur, montrer sa carte d'identité avant qu'on nous laisse pénétrer dans les lieux. Et quels lieux! « Espace » est vraiment le mot pour le qualifier, avec « belle, harmonieuse, paisible ». Nous sommes soignés aux petits oignons et nous régalons de la bonne cuisine africaine.
La consultation a démarré hier après-midi, donc, dans une ambiance de fête et de joie, accompagnée de chants et de danses béninoises. Michel Kemogné, le président de l'Initiative francophone, a ouvert les feux, ce qui ne fut pas anodin puisqu'il a été diagnostiqué avec une appendicite 48h avant de quitter le Cameroun! Une parole de lui: le christianisme est une religion traduite: elle n'a pas de demeure perpétuel, que des centres temporaires; le Proche Orient, L'Europe, le Sud (c-à.dire l'Afrique et l'Amérique latine).
Aujourd'hui le programme a commencé pour de vrai sur le thème de l'impacte de la théologie sur la vie chrétienne en Afrique.
Je m'arrête là pour aujourd'hui, et je tiens ma promesse de vous fournir davantage de noms de magasins, Eglises et autre que j'ai récolté sur le chemin pour venir ici. Vous allez déguster!
Poissonnerie la grâce de Dieu
Pharmacie Sainte Victoire
Cyber café Dieu@.net
Fils God fashion
Agence de voyage grâce divine
Bar face à face
Blanchisserie God's glory
Un peu de tout (pour un kiosk)
Bar restaurant Maman j'ai faim
Du courage cabine téléphonique
Phone boutique le Seigneur est ma courage
Tresses et coiffure Dieu est vivant
Restaurant vis ta vie!
Quincaillerie l'œil de Dieu
Eglise biblique de la vie prolongée
A demain! justjane
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