vendredi 29 mars 2013

Au risque de me faire descendre 2

Trève de Pâques?

Non, pas vraiment. En fait, Pâques me rappelle un autre a priori fondamental quand il s'agit de discuter d'un sujet aussi miné que celui de l'homosexualité...
Personne n'est parfait.
Personne peut réclamer qu'il n'ait jamais fait de faute, n'ait jamais omis de faire le bien, n'ait jamais eu une pensée dont elle avait honte; ni moi, ni toi qui me lit.

Hier j'ai médité, (en anglais) sur le récit de la veille de Pâques, de cet instant incompréhensible pour les disciples où Jésus se met à la place de l'esclave, ou de la femme s'il n'y en avait pas, et s'est mis à laver les pieds des disciples selon la coûtume d'hospitalité d'alors.
Jésus savait que l'heure était venue pour lui de quitter ce monde pour s'en aller auprès de son Père... Jésus savait que le Père avait tout remis entre ses mains, qu'il était venu d'auprès de Dieu et allait retourner auprès de lui. 
Jésus savait d'où il venait... et pourquoi, et où il allait... et pourquoi. Je ne pense pas qu'il savait uniquement de la tête. Je pense qu'il le savait dans ses tripes et c'est à partir de là qu'il puisait la force d'aller de l'avant au risque de se faire descendre. Son identité était lié à Dieu, qu'il nommait "mon Père".
Après leur avoir lavé les pieds, il remit son vêtement et se rassit à table. Alors il leur dit:
---Avez-vous compris ce que je viens de vous faire?
(Semeur)---Savez-vous ce que je viens de vous faire? (Du grec.)
Je n'ai aucun problème avec la traduction du Semeur de cette question du Seigneur, mais la version anglaise dans laquelle je l'ai lue employait "know", ce qu'on trouve en l'occurrence dans le grec. Je me suis demandé si l'auteur de l'évangile ne l'ait pas fait exprès, d'employer le même mot? Savez-vous, non seulement dans la tête, mais dans les tripes, ce que je vous ai fait?
Savons-nous, dans nos tripes, ce que Jesus Christ a fait pour nous? Voilà notre Pâques.



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At the risk of being shot down 2 - Easter Truce?

Not really. In fact, Easter reminds me of another fundamental a priori that needs to be stated when dealing with such an explosive subject as homosexuality...
No-one is perfect.
No-one can claim that they have never done anything wrong, never omitted to do right, or never thought something of which they were ashamed; not me, not you who are reading these lines.
Yesterday I was meditating on the Easter eve story, on that incomprehensible moment, for the disciples, when Jesus took the role of the slave, or the woman if there wasn't a slave, and started washing the disciples' feet, as was Jewish custom of hospitality at that time.
Jesus knew that his hour had come to depart from this world and go to the Father... Jesus, knowing that the Father had given all things into his hands, and that he had come from God and was going to God...
Jesus knew where he had come from... and why, and he knew where he was going... and why. I don't think he just knew it for a fact. I think he knew it deep down in his guts, and it's from there that he drew the strength to carry on at the risk of being shot down. His identity was linked with God's, whom he named, "my Father."
After he had washed their feet, had put on his robe, and had returned to the table, he said to them, “Do you know what I have done to you? (NRSV)
I wondered to myself, as the train drew near to my destination, whether the author of this gospel didn't use the word "know" in both cases on purpose? Do you know what I've just done to you? Do you know it not just as a fact, but in your guts?
Do we know, deep down inside, what Jesus Christ did for us? That's Easter for you.

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