vendredi 12 août 2011

Cotonou, nous y sommes!

Eh oui, en dépit d'un départ retardé de 50 minutes depuis Casablanca, nous sommes arrivés pile a 4 heures du matin à Cotonou. L'avion s'est déposé tout d'un coup sur la piste, on ne voyait rien; il faisait nuit. En sortant de la douane mes yeux cherchaient parmi les visages de ceux qui attendaient quelqu'un et, le voilà, un homme qui tenait une petite pancarte avec les mots "J. Maire". Alexandre, notre chauffeur de taxi était là, comme notre collègue Josh l'avait arrangé. Il nous a conduit à travers la ville endormie, à part uné ou deux boutiques à peine allumées, à la maison où nos collègues dormaient tranquillement. Deux tasses de thé plus tard nous étions en position horizontale pour la 1ère fois en 24 heures. Quelle soulagement! Et en plus, c'était un lit à eau délicieusement frais. Même le mouvement de ras de marée chaque fois que l'un de nous se retournait n'a pas pu nous retenir réveillé.
A 15 heures Prosper, membre de Wycliffe Bénin, s'est pointé avec sa voiture pour nous amener aux locaux des bureau de l'organisation et nous avons commencé le programme qu'ils ont préparé pour nous: passer dans chaque bureau pour parler avec son occupant, pour faire connaissance et poser toutes les questions que nous voulions, une fois que nous avons pu nous tirer de notre léthargie et rebooté notre cerveau! Ce matin, dès 8.45 rebelotte, jusqu'à 13.15. Mais pas sans pause agrémentée de bouillies de mil et de mais. Ensuite, Prosper nous a amenés dans un maquis où nous avons pu manger un vrai repas béninois: agouti et sauce arachide pour John, poisson braisé et sauce arachide pour moi.
Ensuite, retour à la maison pour la sieste sacrée. Et quand nous avons rendu grâces au souper pour notre sauf conduite en ville, ce n'étais pas qu'une formule; ce que j'ai baptisé "boulevard motos" était déchaîné aujourd'hui, de vrais fleuves de motos venant de gauche, de droite, de côté et de derrière, sans parler des voitures et des camions. Comment s'y frayer un chemin? Il faut bluffer... on avance sans trop regarder ce que l'autre fait en espérant qu'il va se vouer vaincu!
Voilà, c'est tout pour le moment. Nous ne pouvons pas utiliser notre ordinateur pour nous connecter et faire ce blog et notre courriel car le réseau est hors service et nous n'avons pas de cable. On dépend alors des ordinateurs de collègues, quand on peut, lol.
Quelques flashs de Cotonou, des écriteaux que nous avons vu en ville...
  • coiffeur Dieu existe
  • bar dancing Christ le Roi
Il y en aura d'autres!

1 commentaire:

Vous pouvez mettre votre commentaire si vous êtes amis