Je viens de lire un article décoiffant dans la revue Evangelical Missions Quarterly qui pose cette question-là. L'auteur, Cody Lorance, travaille avec le Global Diasporas Network près de Chicago, E.U. Cela ne promet rien de spectaculaire, êtes-vous en train de penser? Je vous cite quelques éléments que, je pense, vont vous faire changer d'avis.
"Dans quelle mesure pouvons-nous, responsables de mssion, dire aujourd'hui que si Dieu ne garde pas ses promesses, nos plans et nos efforts vont complètement échouer? Avons-nous créé des stratégies avec sureté intégrée qui nous permettent d'atteindre nos buts même si nos prières ne sont pas exaucées, même si Dieu ne fait rien d'extraordinaire? Dans la pratique de la mission aujourd'hui, sommes-nous devenus des athées fonctionnels?"
Même si l’article est écrit aux responsables d’agences missionnaires, ces trois questions me paraissent d’une importance capitale pour nos Églises en Suisse romande, tous courants confondus.
Hier j’ai participé à une journée de conférences par le docteur N.T. Wright à l’Université de Fribourg intitulée Paul et sa théologie dans son contexte historique. En répondant à une question sur la place de la mission dans les écrits de Paul, il a relevé le fait qu’il en dit très peu ! Par contre, la vie radicalement différente à laquelle il a appelé les chrétiens de l’Église primitive, (comme conséquence de leur appartenance à un nouveau monde et une nouvelle alliance,) était si remarquable aux yeux de leurs contemporains – même leurs pires ennemis – que l’Église a grandi de façon exponentielle, en dépit de la persécution !
Pour des livres de N.T. Wright / Tom Wright en français, voir
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